Hors Propos

Tout d'abbord, je voudrait vous expliquer comment mon histoire à débutée.

N'étant pas très forte en français, j'ai eu droit à un tuteur pendant quelque temps pour m'aider. À chaque rencontre, je devais écrire un petit texte d'environ 100 mots.

Manquant d'inspiration, ma tutrice me donna les premiers mot : 'J'étais assise sur une chaise... '

Du coup, j'ai été inspirée et commencer un petit récit... d'environ 300 mots.

Ensuite, avec une copine, nous avons plongée ensemble. Elle était surtout là pour corrigé mon orthographe et faire le dessin des personnages. Elle m'as d'ailleurs donnée une ligne de conduite (psycologie des personnages, l'évolution du temps... etc.) et elle m'as donnée plusieurs idées.

Je ne savais pas du tout dans quoi je m'embarquait, mais maintenant, j'ai plus de 4 pages. Par contre, ce n'est pas toute la suite dans l'ordre que j'ai eu lol.

Plusieurs changement est survenue, mais pour le moment, voici à quoi ça ressemble...


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La chambre était sombre et silencieuse lorsque les rayons du soleil pénétrèrent dans la pièce. J’avais froid sous mes couvertures. J’étais seule.

Comme tous les matins depuis qu’il était parti, je sentais le vide sous les draps. Dès mon réveil, je me rappelai aussitôt la cause de son absence. C’était lors d’un souper tout à fait habituel. Nous discutions de tout et de rien. Puis est venu le sujet décisif. Dieter, oui, il s’appelle Dieter, un homme parfait. Dieter m’annonça qu’il devait partir pour l’Allemagne rejoindre sa famille.

Nous en avions discuté longuement et je compris très bien que les siens avaient besoin de lui, mais je ne pouvais pas cacher la peine que cette nouvelle me fit.

Lorsque je me réveillai, le lendemain de notre discussion, il m’avait déjà quitté. Je pleurai pendant de nombreuses heures, même de nombreux jours. Je comprenais parfaitement la raison de son départ, mais je lui en voulais de ne pas m’avoir prévenue plus tôt.

Afin d’éviter de me faire davantage du mal, je m’étais plongée dans le travail. Avec le métier que j’exerce, ce n’est pas difficile, surtout avec un patron très exigeant. Je m’efforçais à ne plus penser, pas même à moi. Mais il y a quelques jours, je me dis : « Coralie, ça ne sert à rien de travailler autant au détriment de ta santé. » J’avais alors décidé de me prendre en main et de me faire plaisir. Cela remonte déjà à quelques semaines.

J’ai toujours du mal à mon réveil de me retrouvée seule dans ce grand lit que j’avais partagé pendant de nombreuses années. C’était pourquoi je me dirigeais vers le bistro du coin, livre à la main. J’étais heureuse ce matin, malgré la rue très achalandée, tout semblait bien aller. Les oiseaux chantaient, les gens qui marchaient étaient joyeux, le ciel était dégagé et il faisait chaud. Lorsque je pris place à l’une des tables du bistro, j’ouvris mon livre que je venais d’acheter dans la petite boutique d’en face et débuta ma lecture. Puis, un serveur vint prendre ma commande, je commençai par un café avec un nuage de crème.

Déjà quelques heures s’étaient écoulées, lorsque j’entendis une voix : « Kryell, viens vite, nous avons besoin de toi ». J’arrêtai ma lecture, cherchai des yeux d’où provenait la voix inconnue. Je croisai le regard d’un individu que je ne pouvais dire s’il était homme ou femme.

Arrêtant ma lecture, je ne pus m’empêcher d’admirer cet être parfait. Il avait de longs cheveux d’un blanc hivernal, des yeux bleus aussi clairs que celui de la mer et la peau qui rappelait la couleur du sable. Je ne sais pas si c’est parce que j’avais été tant absorbée par mon travail qui faisait en sorte que j’éprouvais un sentiment si intense que je ne pouvais détourner le regard. Je ne comprenais pas comment je pouvais être aussi fasciné par lui; il m’attirait. Il me fallut un certain temps avant de remarquer la pointe de ses oreilles au travers de sa chevelure miroitante.

Voyant que je ne réagissais pas à son appel, il se répéta avec plus d’insistance: « Kryell, allez, vite nous n’avons plus une seconde à perdre. Les Emruriens ont désespérément besoin de nous ».

Je n’étais pas trop certaine de comprendre, étais-je en train de rêver? Où tout simplement j’étais en train d’imaginer des histoires parce que j’étais trop concentrée dans ma lecture? Il dut lire l’incompréhension sur mon visage, car il m’empoigna le poignet et m’amena avec lui.

- Qu’est-ce que vous faites? Qui êtes-vous? Où m’amenez-vous?

- Tu ne te souviens pas de moi et c’est normal. Quand nous arriverons à Ehmryël, tu te souviendras de moi et de nos autres compagnons. Saches seulement que notre ville est menacée. Pyréa a réussi à kidnapper la princesse Nihell et depuis, notre paisible ville est plongée dans le chaos. Les habitants paniquent, nous devons à tout prix libérer la princesse des mains de cette femme tyrannique.

Nous nous dirigeâmes vers un endroit plus tranquille, loin des regards, tout près d’un point d’eau microscopique. C’est alors qu’il prononça des paroles incompréhensibles. Une porte aqueuse jaillit. J’étais stupéfaite à l’idée que quelques mots puissent faire cela. Il allait traverser lorsqu’il s’arrêta net et me fixa, je restai immobile, comme si j’attendais que quelque chose d’autre arrive. Il me sourit comme pour me rassurer et fit signe de le suivre. Il passa la porte et disparu. Prenant mon courage à deux mains, je fis de même.
Jamais je n’aurais pu m’attendre au spectacle magnifique qui se présenta devant mes yeux. J’étais émerveillée tout en étant bouleversée, car tout ce que Yavanhar m’a dit était vrai. Je me rappelais de ce lieu qui avait fait partie de mon enfance, mais qui avait quand même changé durant ces cinq dernières années.

Nous approchions tranquillement du village et commencions à croiser quelques villageois qui accourraient auprès de nous en nous souriant et semblaient tous excités de notre venue. Les plus jeunes se précipitaient au devant pour annoncer la nouvelle de notre arrivée. Plus nous nous rapprochions et plus il y avait foule.

Un petit homme, appartenant au peuple nain, nous aborda.

- Yavanhar, je vois que tu as pu retrouver notre chère Kryell. Quel plaisir de te revoir enfin. Tu es devenue une belle jeune femme à présent, dit-il en s’approchant de moi.
Au même instant, un autre homme plus petit et plus jeune que celui-ci accourut. Il était tout excité et sa main était collée à ses cheveux. Il était dans un sale état, le visage, les mains et même le haut de ses vêtements étaient recouverts d’une pâte blanche à moitié liquide.

- Orb, as-tu encore eu l’idée de tester mes produits? Je t’en ai pourtant interdit l’utilisation, dit le nain d’une voix exaspérée.

Il prit alors un air coupable, comme un enfant qui aurait été pris sur le fait et casser un bibelot de porcelaine puis répondit :

- Oui Xelor, mais ne sais-tu pas à quel point il m’est impossible d’y résister? Il y avait pourtant de si petites quantités et je voulus tout nettoyer et voilà dans quel état je me retrouve.

Xelor se retourna alors vers nous pour s’excuser et nous dit qu’il reviendrait nous voir plus tard. Il nous quitta en direction vers laquelle Orb était arrivé en prenant bien garde que celui-ci ne touche à personne d’autre.

Pendant ce temps, Yavanhar et moi en profitons pour faire le tour de la ville. Les gens étaient heureux de nous retrouver comme autrefois, comme quand nous étions plus jeunes et inséparables. Quelques uns d’entre eux nous arrêtèrent pour nous raconter des histoires passées durant notre enfance. Elles réveillèrent des souvenirs que j’avais longtemps enfouis dans ma mémoire. Je m’enfonçais de plus en plus dans un état de confusion. Aurais-je été Kryell qu’ils reconnaissaient? Ou suis-je Coralie? Cette jeune femme d’affaire qui avait été avec un homme pendant plus de 8 ans. J’avais voyagé à travers le monde entier grâce à mon poste chez Argachi. Tout arrivait trop vite pour moi. Perdre Dieter, cette précipitation dans son travail jusqu’à ne dormir par nuit que une heure et quart ou une heure et demi lorsque j’étais chanceuse. La venue soudaine de Yavanhar auprès de moi, mais pourquoi l’avais-je donc suivie ?

Après quelques heures passées ainsi, je demandai à Yavanhar de s’éloigner de la ville, puisque j’avais besoin d’un moment pour faire le point sur tout ce que les habitants avaient fait resurgir dans mon cœur et mon esprit. Nous nous rendîmes dans un coin tranquille tout près d’un ruisseau. Nous nous étendîmes sur l’herbe haute pour profiter des bruits de la nature environnante. Le vent soufflait sur les branches des arbres, les oiseaux gazouillaient et l’eau dévalait le long de son lit.

Après quelques instants passés ainsi, avec le bruit de la nature, Kryell dit enfin :

- J’ai l’impression de n’être jamais partie, mais d’un autre côté, j’ai aussi le sentiment que j’en ai manqué beaucoup d’autre. Est-ce possible que j’aille l’impression d’être à la fois si familière et si étrangère à tout ce monde ?

- Tu sais Kryell, avec tout ce qu’on a vécu ici dans notre enfance et toutes les années passées ici. C’est normal que tu te souviennes de tout et que tout te semble si familier. Presque rien à changer ici, tu nous apporte l’espoir de retrouver l’équilibre. Mais avec ce que tu as vécu aussi dans ton monde, tout c’est changements nouveaux des derniers temps, c’est tout aussi habituel que tu te sentes si loin de nous. Mais ne t’en fait pas, je resterai là pour t’aider à passer au travers tout ces changements.

Kryell restait songeuse sur ces paroles de Yavanhar. Elle voyait bien, que comme par le passé, il était toujours là pour la réconfortée. Elle se demanda comment elle avait pus ce passer de lui durant c’est dernières années.

Ils parlèrent toute la nuit de leurs vies respectives qu’ils avaient passés loin l’un de l’autre. Ils finissent par ravoir la même complicité qu’avant. Ils finirent par entrer dans la maison de Yavanhar où il avait préparé une chambre pour Kryell.

Le lendemain, ils allèrent à l’atelier de Xélor pour voir ce qu’il avait tenté de leur raconté la veille. Xélor les accueillis avec douceur et comme un bon maître. Il avait préparé un repas et sur la table, ils purent voir 6 assiettes pour les convives. Yavanhar et Kryell étaient les premiers arrivés. Ils s’installèrent aux places que Xélor leur montrait, et ils virent Ob entré, avec les premiers plats du repas.

- Assoyez-vous, ses majestés ne devraient plus tardés.

Ses majestés ?!?! Étaient-ils vraiment en train d’attendre la famille royale ? Kryell ne se sentait pas prête et ne pensait pas pouvoir les recevoir en bonne et due forme. Elle prit un air perdu et tenta de comprendre ce qu’ils venaient faire et pourquoi Yavanhar et elle avaient été convoqué. Elle allait bientôt en connaitre les raisons, puisque quelques coups se firent entendre à la porte.

Ils avaient décidés de partir dans quelques jours. Orb les accompagnerait car Xélor a cru bon qu’il apprenne d’une autre façon. En attendant de partir, Yavanhar pris le temps de remémorer à Kryell leurs histoires de jeunesses. Ils passèrent ensemble les trois jours qu’ils leurs restaient à tenter de rappeler à Kryell qui elle était. Yavanhar fit son possible pour que Kryell réapprenne à faire de la magie.

La veille de leur départ, ils allèrent chez le Roi avec Orb pour se mettre à jours sur les informations recueillis sur le chemin de la princesse avait pris. La dernière fois, elle avait été aperçue sur la route qui mène à Vilavy.